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Rachid M'Barki : l'enquête choc de "Story Killers
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Une enquête menée par le consortium Forbidden Stories nous montre que BFMTV, l’une des chaînes de télévision les plus populaires en France, a été infiltrée par une agence de désinformation israélienne dirigée par des anciens de l’armée et des services secrets. Le présentateur vedette de la chaîne, Rachid M’Barki, est mis en cause pour avoir diffusé des sujets sous l’influence de cette agence. Cette enquête met en lumière les mécanismes de manipulation de l’information et des opinions publiques à l’ère des réseaux sociaux, ainsi que les questions sur l’indépendance des médias et la liberté de la presse.

Dans une enquête publiée par le consortium Forbidden Stories, intitulée “Story Killers”, on apprend que l’offensive judiciaire et médiatique contre le Qatar en France a été orchestrée par une agence de désinformation israélienne. L’enquête révèle également que cette même agence a infiltré la chaîne française BFMTV, via l’un de ses présentateurs vedettes, Rachid M’Barki.

Selon l’enquête, Rachid M’Barki aurait été manipulé à distance par cette agence israélienne, dirigée par des anciens de l’armée et des services secrets. Cette infiltration aurait eu pour but de pousser BFMTV à diffuser des sujets favorables au Maroc, au détriment du Qatar.

Cette révélation est d’autant plus saisissante que Rachid M’Barki est un journaliste influent en France, connu pour son franc-parler et son engagement en faveur de la diversité. Il est aujourd’hui mis en cause pour avoir subi l’influence d’une agence étrangère, remettant ainsi en question sa  cohérence.

Mais le cas de Rachid M’Barki ne serait que la partie visible de l’iceberg. L’enquête révèle en effet que cette agence israélienne aurait infiltré d’autres médias en France et dans le monde, dans le but de manipuler l’opinion publique à des fins politiques ou économiques.

Ces révélations mettent en lumière les mécanismes de manipulation de l’information et des opinions publiques à l’ère des réseaux sociaux, où la désinformation est devenue un véritable business. Elles soulèvent également des questions sur l’indépendance des médias, souvent contrôlés par de grandes fortunes, et sur la liberté de la presse.

En France, par exemple, 90% de la presse écrite est détenue par une oligarchie de 10 milliardaires, et 50% des médias de l’audiovisuel appartiennent à quelques grands groupes. Cette concentration des médias entre les mains d’une poignée d’individus peut favoriser la manipulation de l’information et des opinions publiques.

Finalement, cette enquête souligne l’importance de la transparence et de l’indépendance des médias dans une société démocratique. Elle montre aussi la nécessité de rester vigilant face à la désinformation et à la manipulation, qui peuvent avoir des conséquences graves sur le débat public et sur nos choix collectifs