Selon le quotidien TSA, les expropriations des Marocains au profit d’Israéliens créent le buzz sur les réseaux sociaux. Tout le monde parle de cette affaire, qui s’est projeté Au-delà des frontières.

En effet, en décembre 2020, le Maroc et Israël ont franchi une étape historique en signant des accords de normalisation. Depuis lors, une vague d’Israéliens, y compris des Juifs marocains ayant émigré après la fondation d’Israël en 1948, revendiquent la propriété de biens au Maroc. Ces biens avaient été laissés derrière eux lors de leur départ vers Israël.

Face à cette situation, les autorités marocaines ont créé une commission spéciale pour examiner ces revendications. Néanmoins, de nombreux citoyens marocains ont été stupéfaits de recevoir des ordonnances judiciaires les obligeant à remettre leurs propriétés à des ressortissants israéliens. Ces décisions judiciaires, souvent, ont suscité l’indignation et la confusion.

Les expropriations au profit des Israéliens engendrent des protestations au Maroc

Par ailleurs, les Marocains touchés par ces mesures critiquent le manque de transparence dans les procédures judiciaires. Ils mettent en cause l’absence d’opportunités pour se défendre. Ils dénoncent également ces actions comme étant discriminatoires et en violation du droit marocain.

Malgré les assurances du gouvernement marocain de protéger les droits de tous ses citoyens, ces expropriations continuent de créer des tensions. Il faut noter, qu’il y a eu des manifestations publiques au Maroc et plus particulièremen à Tanger.

Exemples notables sur Expropriations des Marocains

– En 2022, un tribunal de Casablanca a ordonné à une famille marocaine de quitter sa maison ancestrale au profit d’un Israélien qui prétendait en être le propriétaire légitime.

– Plus récemment, en 2023, un autre tribunal a contraint un homme à Marrakech à céder son terrain à un Israélien. Il a affirmé que ce dernier en était le propriétaire légal. Le terrain avait été acheté par l’homme marocain à un Juif local avant l’indépendance du Maroc en 1956.

Cependant, ces cas ont provoqué un tollé national. Certains voient ces expropriations comme une insulte à l’histoire et à la culture marocaines. Ensuite, tandis que d’autres les considèrent comme une injustice flagrante envers les Marocains qui ont investi dans ces propriétés.

Pour toutes ces raisons, le gouvernement marocain est désormais sous pression pour résoudre ce dilemme complexe. Cependant, trouver un compromis qui satisfasse les citoyens marocains, s’avère être un casse-tête.