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BRICS s'élargit : Six nouvelles puissances émergentes rejoignent le club
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Le groupe des économies émergentes BRICS, autrefois composé de cinq membres, s’apprête à accueillir six nouvelles nations. L’Argentine, l’Égypte, l’Arabie saoudite, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis (EAU) sont les heureux élus. Cette adhésion, qui prendra effet en janvier prochain, vise à équilibrer la représentation continentale au sein du groupe.

Critères d’expansion : Démographie, finances et performances

L’expansion des BRICS ne s’est pas faite au hasard. Elle repose sur des critères bien précis. La taille démographique a joué en faveur de l’Égypte, de l’Éthiopie et de l’Iran. La solidité financière a été un atout pour l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et, encore une fois, l’Iran. Enfin, les performances économiques ont été le dernier critère déterminant pour ces admissions.

L’Algérie : Entre aspirations et réalités économiques

Malgré son désir de rejoindre les BRICS, l’Algérie a dû revoir ses ambitions à la baisse. Les défis économiques auxquels elle est confrontée ont retardé son adhésion. Dépendante des hydrocarbures, l’économie algérienne peine à rivaliser avec celle des autres membres potentiels. Son PIB est plus faible, ses réserves de change sont limitées, et son industrie est en difficulté. Ajoutez à cela un secteur bancaire obsolète et une administration bureaucratique qui freine la modernisation.

Vers une modernisation de l’économie algérienne ?

Plutôt que de viser une adhésion à part entière, l’Algérie a opté pour un statut d’observateur au sein des BRICS. Une décision motivée par ses contraintes économiques. Cependant, certains économistes voient dans ce retard une opportunité. L’Algérie pourrait profiter de cette période pour accélérer les réformes nécessaires à la diversification et à la modernisation de son économie. Pour s’aligner sur les exigences économiques mondiales, l’Algérie doit entreprendre des réformes audacieuses.

En conclusion, l’expansion des BRICS marque une nouvelle étape dans la dynamique des puissances émergentes. Si l’Algérie n’est pas encore prête à rejoindre le groupe, elle a tout de même une carte à jouer dans le futur économique mondial.